Atelier / Insécurité linguistique en migration : De l’intégration par la langue à l’attachement à la langue

le 22 novembre 2019 de 14h-17h
à la MJC de Villeurbanne
(46 Cours Dr Jean Damidot, 69100 Villeurbanne)
GRATUIT mais sur INSCRIPTION (plus bas)

Cet atelier sera basé sur les résultats d’une recherche de Master 2 sur l’insécurité et la sécurité linguistique en migration. L’insécurité linguistique étant définie par les linguistes, dont Louis Jean Calvet comme le sentiment de ne pas se sentir à la hauteur, la peur ou le stress éprouvé au moment de parler français avec un locuteur/trice natif/ve.  

Objectif / Public

Celui-ci est à destination des personnes voulant se questionner sur la thématique de l’intégration des personnes migrantes par la langue française et/ou engagées de manière professionnelle ou bénévole auprès d’un public migrant.

Origine

A la suite d’un stage en tant que chercheuse en anthropologie à la Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne, j’ai mené une série d’ateliers à partir des résultats de ma recherche sur l’insécurité et la sécurité linguistique en migration à destination des élu/es, professionnel/les et bénévoles impliqué/es dans l’accueil de migrant/es de Bulgarie. L’atelier effectué auprès de professeur/es de français langue étrangère a été un succès, les bénéficiaires ont en effet fait preuve d’enthousiasme quant à l’utilité de cette expérience pour avancer dans leurs pratiques professionnelles.
Ma rencontre avec l’association TABADOL avec laquelle je partage l’engagement dans la lutte contre la stigmatisation et la valorisation de la diversité culturelle ainsi que l’attrait pour le développement d’outils d’animation qui favorisent une participation réelle de tous a fait germé l’idée de travailler ensemble et de proposer de partager cet atelier à une plus grande échelle.

Contenu

Cette rencontre en novembre invitera les participants/es à se construire une distance critique par rapport à la politique d’intégration par la langue française menée actuellement en France.
Elle suggérera également un regard sur la multiculturalité qui offre une alternative à la stigmatisation. En se basant sur des techniques d’éducation populaire qui ont comme soucis la construction de savoirs à partir des apports de chacun/e, nous proposerons un atelier en deux temps. Premièrement, à travers la parole de femmes migrantes et de chercheurs/euses ayant travaillé sur la question, nous inviterons les personnes présentes à mener une réflexion individuelle ou en petits groupe. Puis, nous les entraînerons dans un échange collectif nourrit de l’expérience de terrain et des résultats de la recherche. »

Intervenante

Célia GAPAIL, Master 2 en Socio-anthropologie du développement local 

Inscription

Pour que l’organisation soit plus pratique, nous avons fixé le nombre de participants à une dizaine de personnes et la date limite pour s’inscrire au 15 novembre.
Envoyer un courriel à info@tabadol.org